En quoi c’est (vraiment) pas une bonne nouvelle.
Les conséquences sont d’abord pour notre pomme à nous, les Hommes. Le problème se manifeste en premier lieu… dans nos assiettes. Pour vous donner une idée, pour 300 grammes de chair de moule, nous ingérons en moyenne 300 microparticules de plastique !
Mais encore, si ce n'était que ça, on ne pourrait s’en prendre qu’à nous-mêmes. Le truc, c’est que cette pollution impacte un tas d’organismes vivants qui n’ont rien demandé à personne. Les poissons prennent tarif et les végétaux marins font sérieusement la gueule. Tout l’écosystème aquatique en pâtit. Et ça provoque un effondrement de la biodiversité : altération du développement des coraux, ravages sur le comportement, sur le développement, sur la physiologie et sur la reproduction de toute une gamme d’espèces. Bref, pas tiptop.
Bon. On vous rassure, une bonne partie des particules est quand même interceptée dans le traitement des eaux usées. Mais pas tout et pas partout ! Selon les continents, les exigences ne sont pas les mêmes, et surtout, ça ne se fait pas (encore) dans tous les pays. Dans tous les cas, retenez que ça reste difficile de stopper les particules les plus petites, où que ce soit.